Editorial – revue n°28

Quatre thèmes sont développés dans le volet médical.

L’utilisation de substances psychoactives est associée à des risques divers, psychiatriques et neurologiques mais le risque de décès est dû particulièrement aux complications cardiovasculaires.

Par assimilation aux accidents électriques, on décrit des foudroyés, personnes qui sont décédées et des fulgurés, celles qui ont survécu à un coup de foudre. Pour traiter la pathologie qu’ils présentent, une pratique médicale se met en place : la médecine kéraunique.

La prévention d’un bon nombre de cancers, de leur survenue et de leur récidive représente un véritable enjeu de santé publique où l’activité physique joue un rôle démontré par de multiples études scientifiques.

La télésurveillance médicale est un acte de télémédecine qui « a pour objet de permettre à un professionnel médical d’interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d’un patient et, le cas échéant, de prendre des décisions relatives à sa prise en charge.

Le volet culturel s’intéresse au Mensonge, une parole de mauvaise foi qui déforme la réalité et la remplace par une fiction, dans l’intention de tromper ou de produire une illusion provoquant le malaise dans les relations humaines. Mensonge et superstition font bon ménage. Selon la gravité du diagnostic ou la sévérité du pronostic, le mensonge par omission, participait de la dimension humaine de la médecine. Mais la loi relative aux droits des malades du 4 mars 2002 fait obligation de dire la vérité au patient : toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé.
Dr Elie ATTIAS

Editorial – revue n°27

 

Le volet médical retrace l’histoire de la tuberculose, largement en déclin, mais qui demeure pérenne dans les pays en développement et dans des poches de misère des pays industrialisés.

On s’intéressera ensuite à l’évolution pathologique de l’endocardite maligne streptococcique dont a été atteint Gustav Mahler qui fut une image prestigieuse de la musique romantique allemande.

Une communication fait référence à une thèse publiée par la faculté de médecine de Rouen ayant pour thème : « Comment les médecins généralistes appliquent-ils la bientraitance lors des visites à domicile ? »

Dans la partie culturelle, nous nous intéressons au Rire, phénomène universel qui ne nécessite pas de raison particulière et qui exprime le plus souvent un sentiment de joie. « Tout le monde rit, écrit le psychanalyste Daniel Sibony[1] ; pourtant, rares sont ceux qui tentent de comprendre comment ça marche. Plus rares encore ceux qui y parviennent » et c’est à juste titre qu’il nous rappelle la formule de Kant sur les trois choses qui atténuent les duretés de la vie : « l’espoir, le soleil et le rire »[2]. On rit bien sûr quand c’est drôle et parce que c’est drôle, mais le rire n’apparaît pas seulement dans les situations comiques. Il peut aussi se déclencher dans les moments où on aimerait ne pas rire et devenir parfois un instrument de mépris qui vise à « intimider l’autre en l’humiliant », comme le souligne Henri Bergson.

En 2018, on commémore les cent ans de la fin de la première guerre mondiale et le cinquantième anniversaire de la création du SAMU. Comment mettre en relation ces deux évènements ? Une chronique évoque les maladies qui ont atteint les voyageurs de Jules Vernes.

Dans la nouvelle, l’auteur part à la recherche des lieux où reposent les corps de Saint-Paul et Saint-Pierre.

Dr Elie Attias

[1] Daniel Sibony, Les Sens du rire et de l’humour, Editions Odile Jacob.

[2] Roger-Pol Droit, Le monde des livres, 18.03.2010.