Editorial – revue n°27

 

Le volet médical retrace l’histoire de la tuberculose, largement en déclin, mais qui demeure pérenne dans les pays en développement et dans des poches de misère des pays industrialisés.

On s’intéressera ensuite à l’évolution pathologique de l’endocardite maligne streptococcique dont a été atteint Gustav Mahler qui fut une image prestigieuse de la musique romantique allemande.

Une communication fait référence à une thèse publiée par la faculté de médecine de Rouen ayant pour thème : « Comment les médecins généralistes appliquent-ils la bientraitance lors des visites à domicile ? »

Dans la partie culturelle, nous nous intéressons au Rire, phénomène universel qui ne nécessite pas de raison particulière et qui exprime le plus souvent un sentiment de joie. « Tout le monde rit, écrit le psychanalyste Daniel Sibony[1] ; pourtant, rares sont ceux qui tentent de comprendre comment ça marche. Plus rares encore ceux qui y parviennent » et c’est à juste titre qu’il nous rappelle la formule de Kant sur les trois choses qui atténuent les duretés de la vie : « l’espoir, le soleil et le rire »[2]. On rit bien sûr quand c’est drôle et parce que c’est drôle, mais le rire n’apparaît pas seulement dans les situations comiques. Il peut aussi se déclencher dans les moments où on aimerait ne pas rire et devenir parfois un instrument de mépris qui vise à « intimider l’autre en l’humiliant », comme le souligne Henri Bergson.

En 2018, on commémore les cent ans de la fin de la première guerre mondiale et le cinquantième anniversaire de la création du SAMU. Comment mettre en relation ces deux évènements ? Une chronique évoque les maladies qui ont atteint les voyageurs de Jules Vernes.

Dans la nouvelle, l’auteur part à la recherche des lieux où reposent les corps de Saint-Paul et Saint-Pierre.

Dr Elie Attias

[1] Daniel Sibony, Les Sens du rire et de l’humour, Editions Odile Jacob.

[2] Roger-Pol Droit, Le monde des livres, 18.03.2010.